Des microalgues comme biocarburant, l’algocarburant a de belles perspectives de croissance !

Des microalgues comme biocarburant, l’algocarburant a de belles perspectives de croissance !

Dans un souci permanent de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation de l’environnement, se tourner vers les bioénergies semble incontournable. Par ailleurs, les pressions économiques liées à l’instabilité politique des régions d’extraction pétrolière, ou à l’augmentation des coûts du pétrole, ou l’augmentation de la pollution jouent également un rôle dans le développement des biocarburants qui apparaît comme l’une des réponses à ces difficultés.

En effet, certains acteurs du pétrole s’interrogent aujourd’hui sur des solutions de réductions des émissions de CO2 et GES. L’Union Européenne avait mis en place une subvention pour l’enfouissement du C02. Néanmoins, cette solution n’est plus envisageable, car il ne faut pas reproduire ce qui a été fait avec le nucléaire en France, et trouver des solutions pérennes et durables !

Rappel ! Le développement des biocarburants a connu des hauts et des bas et n’a pas échappé à un effet de mode. Après deux générations de test, dans un premier temps grâce à l’utilisation des ressources agricoles (betterave, céréales et canne à sucre pour l’éthanol, de colza, tournesol et palme pour le biodiesel…) au début du XXème siècle, a été vite délaissé par le faible prix du pétrole à l’issue des chocs pétroliers. Dans un second temps, les tests et la production ont repris avec les filières éthanol et biodiesel produites avec des technologies différentes de celles de la première génération, toujours en biomasse.

Cependant, ces deux générations de biocarburants offrent des capacités de production déjà effectives, mais le problème est l’affectation de la biomasse pour arriver à une production telle que le pétrole. En effet, 6 milliards de biomasse produite naturellement sont utilisées chaque année et 1 milliard supplémentaire pourrait être facilement extractible en vue d’une utilisation en bio-raffinerie. Considérant qu’il faut 2,2 tonnes de bois pour produire une tonne d’équivalent pétrole, on ne peut espérer remplacer que 10 à 15% de carburants fossiles.

C’est la raison pour laquelle, nous assistons à présent, au développement de la 3ème génération de biocarburant basé sur l’utilisation de microalgues.

Les algues microscopiques à haute teneur en lipides sont la matière première destinée à produire cette nouvelle génération de carburants. Les microalgues sont des micro-organismes photosynthétiques.Ainsi, placés en eau douce ou de mer , le CO2 provenant de l’industrie ou des centrales thermiques est envoyé et filtré par les microalgues pour produire les huiles par photosynthèse ( rejet de O2 uniquement),en considérant que les algues se développent intensément et tous les jours, la production est rapide et stable. Cet organisme microscopique que l’on trouve dans les lichens, les champignons ou la vase séduit de plus en plus de scientifiques et d’entrepreneurs soucieux de se tourner vers des produits qui n’entrent pas en concurrence avec les terres agricoles et la production de denrées alimentaires.

Schéma algocarburant - biocarburant Alternativ EnergiesSource : LeWebPedagogique

Pour aider les acteurs économiques, Alternativ Energies intègre ce système dans la mesure du possible dans sa maîtrise d’œuvre. Michel Morel a participé au développement du projet Soleil Vert avec réalisation de serres avec toiture en PV (3MWh) a réinjecté dans le réseau électrique. Sous les serres, il a conçut une culture de microalgues pour fabriquer de l’algocarburant en vue de le revendre. Le CO2 filtré par les algues provenant du moût de vin de la propriétaire du lieu, le résultat pouvait être revendu comme biocarburant pour des tracteurs ou autres véhicules de la région. Retrouvez plus d’informations sur cette référence.

Il est de plus en plus important de favoriser des solutions durables, dans une société de transition énergétique ou l’apparition de ces solutions pourraient répondre à de nombreux dangers tels que l’accroissement de la pollution, l’utilisation constante de l’essence, l’intérêt de réduire les émissions de CO2, etc.

Il en résulte que de plus en plus d’acteurs économiques comme l’automobile innovent pour améliorer leurs performances énergétiques. Ainsi, Honda a fait des essaies pour la Prius Hybride avec de l’algo carburant et une recharge électrique, les résultats conclut qu’elle consomme ainsi 1,57 litre de biocarburant pour 100 km… L’aviation aussi s’interroge et font des essais, notamment avec le Boeign 747…

Une nouvelle solution performante pour nombreux acteurs économiques, qu’il serait intéressant d’implanter réellement dans notre transition énergétique pour l’indépendance énergétique !

Si vous souhaitez échanger sur le biocarburant, prenez contact avec nous.

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